Découvrir le deuxième poumon de notre planète

Merci à toutes et à tous d'avoir été aussi nombreux à visiter l'exposition. Ci- dessous quelques photos souvenir de l'évènement...



L'exposition

L'exposition
L'espace Reverdy de Paris 10

André Lucas et les gorilles

Hutte pygmée de l'architecte Françoise Schrouben

Les dessins de l'association Objectif Brousse

Les intervenants

Les intervenants
Marc Ona Essangui, Président de l'ONG Brainforest

Jérôme Burlot et la problématique de l'eau potable en Afrique centrale

Pascal Leroy joueur de Mugongo, arc musical des pygmées du Gabon

André Lucas et les pisteurs sur les traces des gorilles

Champ de sons

Champ de sons
Le conteur Emile Abossolo Mbo et les enfants de Nanterre



Le buffet- coktail africain

Le buffet- coktail africain


La programmation

Du lundi 7 au samedi (matin) 12 avril 2008
à l'université de Paris X- Nanterre...


L'exposition permanente:

Un parcours visuel et sonore à travers les forêts tropicales d'Afrique centrale sera mis en place sur un espace de 340m², du lundi 7 avril au samedi 12 avril 2008 (le samedi uniquement le matin jusqu'à 12h30) de 10h00 à 18h00.Une invitation au voyage et à la découverte de cultures ancestrales.....

Le lundi 7 avril de 19h30 à 21h30:

« Dernières images d'un massacre écologique perpétré par les chinois dans le parc de l'Ivindo » (Gabon)- Chutes de Koungou.
Film de 15 minutes et conférence animée par Marc Ona Essangui, Président de l'ONG Brainforest au Gabon.

Malgré les réserves émises par plusieurs ONG environnementales concernant le choix du site pour la construction du barrage hydroélectrique sur les plus belles chutes d'Afrique centrale, les chutes Kongou, le projet d'équipement s'est fait sans aucune étude d’impacts. Les contractants chinois et gabonais n'ont pas voulu tenir compte du caractère sacré des lieux, ni même du fait que ces chutes sont situées dans un parc national. Pour arriver à protéger cet héritage naturel et culturel, un homme, un italien, Giuseppe Vassallo, a sacrifié toute sa vie, alors que le gouvernement du Gabon vendait son âme à un consortium chinois dans des conditions peu claires. Les besoins de la Chine en matières premières pour appuyer son développement économique, doit-il se faire à l'encontre des forêts du Gabon et des grands équilibres écologiques du monde dans son ensemble ?

Pour plus d'infos sur les activités de Brainforest et Marc Ona Essangui:

http://www.brainforest.org/


Pour ceux qui ne pourraient pas venir ce lundi à Paris 10, la conférence de Marc Ona Essangui aura lieu également le mardi 8 avril de 20h30 à 22h00 à la maison des associations du 3ème au 5 rue Perrée 75003 Paris. M° Temple ou République.

Evènementiel du mercredi 9 avril :

11h00-12h00, le matin en spectacle:
« Champ de sons »
Par Emile Abbossolo Mbo.

Contes. 45 min.
Un jeune garçon passe ses premières années auprès du vieux Wintaka, son grand-père spirituel pour qui l'univers tout entier est un immense champ gorgé de sons tous plus magiques les uns que les autres. L'enfant apprend auprès de lui comment créé des clés de sons pour mettre sa vie en mouvement. Puis arrive le moment d'entrer à l'école publique et d'autres manières de concevoir l'univers...Seul en scène, uniquement entouré des personnages de l'histoire et de quelques instruments, Emile Abossolo Mbo nous invite à plonger dans le bouillonnement des souvenirs d'un enfant, dans un tissu de narration, fluidement tramé de contes, de bulles de poésie, de pelotes de rire, de lignes de musique, d'éclats de slam....A voir absoluement!!!!!!!

- 14h00- 17h00, le ciné-forêt:

- 14h00- 15h00: "La forêt des pygmées Baka"
Film réalisé par Igor Barrère et Jean- Pierre Fleury (1996).

La grande forêt équatoriale africaine est le royaume des pygmées Baka du Cameroun qui apprennent, dès l'enfance, à la connaître et à la respecter car leur vie entière en est tributaire. Cependant l'industrie du bois se porte bien et on entend gronder les moteurs des tronçonneuses.C'est la troisième activité économique du cameroun et des régions entières en dépendent. Malgré l'abattage, la forêt équatoriale continue d'avancer. Toutefois des essences de bois risquent de disparaître.
Le film est émaillé de commentaires d'exploitants forestiers, d'ethnobotaniste, ornithologue, archéologue, géographe,...et pose la question de l'avenir de la forêt équatoriale et de ses habitants.

15h30- 16h00: "Protégeons les protecteurs".
Court metrage, 3'20m (2008). Présenté par Pierre Cola Ntsama, compositeur.

Dix ans de guerre ou la survie d'un garde de parc retraité du parc national des Virunga, à l'est de la République démocratique du Congo...et son combat pour préserver la nature locale.

- 16h00- 17h00: "Tribulations à l'est du Congo"
Film réalisé par Xavier Gilibert, naturaliste et responsable d'ONG (2005).

Venez vivre le périple d'un couple d'occidentaux à l'est du Congo à la rencontre des gardes de parc et des pygmées, sur la piste des derniers gorilles de montagne. Les espoirs de paix dans cette région du monde aussi belle que dévastée par les guerres successives depuis plus de 10 ans, se matérialisent dans les efforts de protection locale d'une nature rare et précieuse.

- 17h00-18h00, conférence:
« Les hommes et l'eau »
Par Jérôme Burlot, ingénieur- hydrologue et expert d'ONG.

Jérôme Burlot évoquera la problématique de l'eau potable en Afrique centrale. Acteur de terrain depuis plusieurs années, il nous parlera de ses diverses expériences, à la rencontre de réfugiés, des populations victimes de conflits armés, avec lesquels il a mené à terme des projets d'équipements hydrauliques.

- 19h00-20h00, contes de début de soirée:
« Champ de sons »
Par Emile Abbossolo Mbo.
Contes. 45 min.

Un jeune garçon passe ses premières années auprès du vieux Wintaka, son grand-père spirituel pour qui l'univers tout entier est un immense champ gorgé de sons tous plus magiques les uns que les autres. L'enfant apprend auprès de lui comment créé des clés de sons pour mettre sa vie en mouvement. Puis arrive le moment d'entrer à l'école publique et d'autres manières de concevoir l'univers...Seul en scène, uniquement entouré des personnages de l'histoire et de quelques instruments, Emile Abossolo Mbo nous invite à plonger dans le bouillonnement des souvenirs d'un enfant, dans un tissu de narration, fluidement tramé de contes, de bulles de poésie, de pelotes de rire, de lignes de musique, d'éclats de slam....A voir absoluement!!!!!!!

20h30- 21h30, soirée "Gorilles":
"Les gorilles de montagne"
Film d' André Lucas, ancien membre de l'équipe de Dian Fossey (1976).

André Lucas dépeint son expérience de vie avec les gorilles de montagne et Dian Fossey au Rwanda. Un contact bouleversant entre l'homme et l'animal, qui aurait du nous permettre de prendre conscience de notre humanité et pourtant...

- 21h30- 23h30, coktail -dégustation de mets africains en musique !!!


Lieu:
Espace Reverdy
centre culturel de l'université Paris 10 (Bât L).
RER A, station Nanterre-université




carte du 2ème poumon de la planète

Un patrimoine naturel mondial à préserver

Les forêts du bassin du congo constituent la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l'Amazonie...
La biodiversité des Forêts du Bassin du Congo est d’importance planétaire non seulement en raison du nombre d’espèces présentes dans la région, la richesse en espèces, que du nombre d’espèces de plantes et d’animaux qui n’existent nulle part ailleurs sur la planète, l’endémisme.

Les Forêts du Bassin du Congo comprennent encore de vastes étendues interconnectées de forêts humides tropicales avec d’importantes populations de grands mammifères : certaines d’entre elles constituent les dernières zones sauvages intactes sur la planète.

Ces forêts abritent les ensembles les plus divers de plantes et d’animaux en Afrique, y compris plus de 400 espèces de mammifères, plus de 1.000 espèces d’oiseaux et vraisemblablement plus de 10.000 espèces de plantes dont 3.000 environ sont endémiques.

Il n’y a que dans cette région que les gorilles, buffles de forêts, bongo et okapi se trouvent en grand nombre sur de vastes étendues de forêt. Il est possible que l’Homme soit originaire d’Afrique Centrale, qui abrite trois de ses plus proches parents : les gorilles, les chimpanzés et les bonobos.
On y trouve également des éléphants de forêt, grands "ingénieurs" des écosystèmes transformant continuellement le paysage pour maintenir les fonctions écologiques des systèmes naturels.


En raison de leur taille, les Forêts du Bassin du Congo servent également de vastes puits de carbone d’une importance planétaire pour la régulation du gaz à effet de serre, le dioxide de carbone. Elles influencent également les caractéristiques climatiques régionales et locales et assurent une alimentation en eau essentielle pour une vaste zone d’Afrique. Elles fournissent des ressources de base d’une importance critique pour la subsistance et le bien-être de dizaines de millions de personnes en Afrique et au-delà.


A la suite d’un engagement sans précédent en faveur de la conservation par les Chefs d’Etat de tous les pays de la région au Sommet de Yaoundé en 1999, la Conférence des Ministres en Charge des Forêts (COMIFAC) a validé et raffiné les concepts selon lesquels la définition de priorités à l’échelle planétaire et continentale et la mise en oeuvre à l’échelle des unités écologiques offrent les plus grandes opportunités de succès pour la conservation. En 2000, un atelier organisé à l’initiative de WWF à Libreville, et impliquant plus de 150 spécialistes nationaux et internationaux, a conclu que toutes les zones d’Afrique Centrale ne pouvaient pas, ou ne devaient pas, constituer des priorités pour la conservation.

Le braconnage, l’urbanisation, la perte d’habitat naturel, et la dégradation ont conduit à la présence de vastes zones où les systèmes naturels sont dysfonctionnels, privés de faune et d’un faible niveau de biodiversité. Sur la base des objectifs de représentation, de viabilité des populations, de pérennité des processus écologiques, ainsi que d’intégrité et de résilience des écosystèmes, un ensemble de vastes zones relativement intactes et d’autres zones d’une importance écologique unique ont été identifiées. Ces zones couvrent environ 685.500 km2, c’est-à-dire environ 36 pour cent des Forêts du Bassin du Congo, et comprennent la majeure partie de la biodiversité terrestre et aquatique ainsi que des fonctions écologiques essentielles de ces Forêts. Elles constituent également un cadre pour la planification de la gestion et la mise en œuvre. Ces zones, comprises dans une matrice d’utilisations humaines variables et dépassant souvent les frontières politiques, constituent le réseau des unités écologiques sur lesquelles se focalise le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo.

Enjeux et présence de la France


Les forêts du bassin du Congo sont reconnues pour leur exceptionnelle diversité biologique.
Malgré l’imprécision des statistiques, il semble que ce massif connaisse une dégradation et une déforestation progressives.

La déforestation est estimée par la FAO à 0,4 % par an en moyenne, avec les pertes les plus importantes en termes de surface au Cameroun et en République Démocratique du Congo. En ce qui concerne la dégradation des forêts, on ne dispose pas de statistiques globales.

La France joue historiquement un rôle privilégié dans cette région :
Elle possède des intérêts commerciaux et industriels dans le secteur forestier en Afrique centrale. L’Association interafricaine des industries forestières (IFIA), qui a vocation à regrouper les différents syndicats forestiers ou industriels du bois en Afrique, a son siège à Paris. Les principaux groupes européens, membres de l’IFIA, se sont regroupés en 1996 au sein de la « Fondation européenne pour la préservation des ressources de la forêt africaine ». Ses membres représentent 20 millions d’hectares de concessions forestières (plus de 20 000 salariés directs). Les sociétés françaises Rougier et Thanry en sont membres. Le groupe industriel Bolloré détient également d’importants intérêts financiers dans la filière bois en Afrique.

La coopération française y a développé, avec l’appui technique du CIRAD, une politique d’appui à la définition et à la mise en œuvre de la gestion forestière durable et de la valorisation rationnelle optimale des écosystèmes forestiers.

Pour plus d'infos:

http://www.cirad.fr


Les forêts d’Afrique centrale ne peuvent être sauvées sans moyens...

" Les forêts du bassin du Congo sont la deuxième plus grande étendue de forêt humide de la planète, après l’Amazonie. Elles forment l’un des deux poumons du monde et constituent un patrimoine naturel exceptionnel, jusqu’ici relativement préservé. Mais pour sauvegarder durablement la flore, la faune et l’équilibre des personnes vivant dans cette région, des efforts politiques et, surtout, financiers sont à fournir", a cité récemment Henri Djombo, ministre de l'économie forestière de la république du Congo.


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